L’avenir du tourisme se situe t-il dans les sites de locations alternatives ?

Le 5 juillet dernier, le site Airbnb logeait près de 330 000 personnes à travers le monde dont 20 000 dans la capitale française.

Le boom de l’économie collaborative

Emprunter auprès d’un particulier plutôt qu’à une banque, pratiquer le covoiturage ou dormir chez l’habitant plutôt qu’à l’hôtel : l’économie du partage explose. Des sites comme Airbnb  ou  Homelidays sont aussi populaires que les sites de réservation classique comme booking.com. Le succès de ces sites est tel que leur arrivée a fini par bouleverser le fonctionnement de l’économie locale. Airbnb a par exemple directement impacté le marché de l’immobilier de San Francisco : il est aujourd’hui beaucoup plus difficile de trouver un logement à louer sur le long terme en centre-ville.

Comment proposer son logement à la location via Airbnb ?

Se lancer dans la location à court terme implique une organisation irréprochable : il faut pouvoir répondre rapidement aux demandes des clients, s’assurer que le logement soit impeccable et engager les démarches nécessaires pour être en règle avec les autorités fiscales. La législation actuelle est du côté du bailleur puisque si en théorie il lui est interdit de louer sa résidence principale plus de 4 mois par an, il est difficile de vérifier l’application de cette loi dans la pratique.

Avantages et limites de l’économie collaborative dans le tourisme

Ces sites de locations alternatives offrent de nombreux avantages aux touristes. Tout d’abord, l’offre de logement est plus large que celle des hôteliers dès lors que les réservations sont faites à l’avance. Ensuite, les prix sont définitivement plus avantageux pour celles et ceux qui voyagent en famille : louer un appartement plutôt qu’une suite ou plusieurs chambres d’hôtel revient beaucoup moins cher. Enfin, les séjours en appartement permettent de cuisiner. Toutefois, comme tout site de partage, le problème réside dans la difficulté à contrôler la véracité des informations avancées par le  bailleur. Par ailleurs, en cas de problème, joindre un site comme Airbnb les weekends est difficile, voire impossible.