Le point sur la réforme des rythmes scolaires

La rentrée 2014 a été marquée par la mise en application de la réforme des rythmes scolaires voulue par François Hollande.

L’objectif : favoriser l’apprentissage des plus petits

La réforme des rythmes scolaires s’appuie sur un constat simple : les élèves sont plus concentrés et donc plus réceptifs le matin. Cette réforme a conduit à trois changements majeurs. D’abord, des semaines de 4 jours et demi vont venir remplacer les semaines de 4 jours mises en place en 2008. Chaque commune a le choix entre faire revenir les enfants le mercredi matin ou le samedi matin. Ensuite, les journées sont raccourcies et des activités culturelles, sportives ou artistiques sont proposées aux élèves.    Enfin, des activités pédagogiques en petits groupes seront proposées en complément aux élèves qui présentent des difficultés d’apprentissages.

Comment les communes financent la réforme ?

Les communes ont dû revisiter les activités périscolaires qu’elles proposaient ou en créer de nouvelles et ses changements ont un coût. Pour soutenir les communes financièrement, un fond d’amorçage a été mis en place par le gouvernement. Mais la prise en charge de ce surcoût ne peut être faite entièrement par l’Etat, les communes sont elles aussi mises à contribution. Dans cette optique, certaines communes ont fait le choix de faire participer les parents en rendant les activités périscolaires payantes. D’autres ont préféré imputer ce coût au budget de la commune.

Une réforme plutôt impopulaire auprès des Français

60% des Français considèrent que la réforme des rythmes scolaires est une mauvaise chose parce que d’une part les parents qui travaillent ont été obligés de s’organiser pour faire garder leurs enfants qui finissent plus tôt et d’autre part parce que les enfants arrivent plus fatigués à la maison.

Mais la réforme des rythmes scolaires ne déplaît pas qu’aux parents ; elle a aussi fait des vagues chez les élus. Ainsi, certains maires réfractaires à la réforme ont décidé de fermer leur école en signe de protestation.