Journée mondiale contre le sida, les jeunes loin d'en être conscients

Même si le nombre de morts a connu un recul non négligeable en 2013 (-11,8 % en un an avec 1,5 million de morts), le Sida continue de tuer. Malgré des campagnes de sensibilisation, le nombre de séropositifs n'a de cesse d'augmenter.

Prévention, le préservatif délaissé par les jeunes

D'après la « Smerep », une mutuelle étudiante, plus d'un tiers des étudiants n'utilisent pas de préservatif lors de leurs rapports sexuels. Il a également été révélé que la même proportion de jeunes ne se fait jamais dépister en cas de changement de partenaire. L’étude a été effectuée auprès de 500 étudiants questionnés en ligne à travers toute la France. Selon toujours la mutuelle étudiante, cette tendance s'explique notamment par un relâchement de la « vigilance ». Le préservatif, principale méthode de prévention, serait quant à lui plus vu comme un moyen de contraception plutôt qu'un moyen de lutte contre le VIH. En plus de cela, les jeunes, plus particulièrement les étudiants, avancent maintes raisons pour expliquer l'absence de protection. Entre autres facteurs de blocage se trouvent la confiance accordée au partenaire, la diminution du plaisir, etc.

S'informer sur le VIH, les chiffres

La majorité des jeunes considère encore le sida comme une maladie ordinaire, voire même lointaine. À l'heure actuelle, 89 % de cette tranche de la population, particulièrement les étudiants, s'estiment bien informés sur ce virus. Ils se considèrent également comme suffisamment sensibilisés quant aux différents moyens de prévention et les traitements mis actuellement à leur disposition. Pour s'informer, 43 % utilisent le net si 27 % d'entre eux se tourne vers leurs parents. Outre la toile, 87 % des jeunes déclarent avoir bénéficié d'un enseignement sur le VIH durant leur scolarité. La plupart d'entre eux affirme que le sujet a été abordé par un enseignant de sciences de la vie et de la terre ou encore de biologie. Sont cités les intervenants extérieurs 31 %, l'infirmière 31 % ou le médecin scolaire 15 %.