Dubaï : un paradis hors-norme

Dubaï, c'est la Suisse des pétroliers : un paradis bancaire et fiscal à proximité.

Un monde où l'excès est naturel

Dubaï se caractérise particulièrement pour son plaisir à paraître dans le livre des Guiness des records : le gratte-ciel le plus haut du monde, le parc à thèmes le plus grand et le plus impressionnant, la plus grande île artificielle, le plus grand aéroport international, et bien d'autres encore. Dans les rues, les voitures de luxe sont nombreuses, tout comme les montres serties de diamant qui inondent les boutiques. Il n'y a pas photo, l'excès n'est jamais de trop à Dubaï. Mais qui sont donc ces investisseurs à Dubaï et d'où proviennent les financements ?

Des relations bilatérales clandestines avec les États pétroliers

À Dubaï, être riche sans avoir à prouver la provenance de cette richesse n'est pas considéré comme un crime. C'est ce naturel jamais contraignant qui rend Dubaï si apprécié en tant que site privilégié pour le blanchiment d'argent. Les grands investisseurs de Dubaï sont nombreux : ils viennent du Koweït, d'Iran, d'Abu Dhabi et même du Qatar, éternel rival de Dubaï.

Contourner le système bancaire international

Il faut savoir par ailleurs que si Dubaï est devenu le choix privilégié de ces investisseurs, c'est parce que depuis quelques années il leur est devenu plus intéressant d'investir dans l'immobilier, l'hôtellerie ou autre activité dans une région non éloignée que dans le système bancaire international et aux États-Unis comme c'était le cas vers la fin des années 70. Pour certains pays pétroliers, il s'agit alors d'une opportunité en or de garder une grande partie des surprofits pétroliers sur place.