Le virus Ebola déchaîne la peur dans toutes les grandes sphères de la planète

Le virus Ebola, découvert en 1976 en République démocratique du Congo, continue à faire des ravages et menace de s'étendre à tous les continents. Et tous les organismes de santé et les gouvernements sont sur le qui-vive.

Le médecin Peter Pivot qui a découvert le virus avait prédit une épidémie qui allait tuer 280 personnes, car à l'époque le virus ne touchait que des zones rurales. Mais au vue de la rapide propagation de la maladie, le médecin a modifié ses prévisions et qualifié la situation de “catastrophe humanitaire”.

L'Afrique livrée a elle-même

Les complications relatives à la gestion du virus Ebola en Afrique sont dues à deux principaux facteurs. D’abord, les pays africains touchés par l'épidémie sont majoritairement des pays ayant connu la guerre. Ces guerres à répétition ont conduits à la destruction de nombreuses infrastructures comme les hôpitaux et ont fait fuir les médecins. Ensuite, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a tardé à mettre des mesures de prévention en place.

 

Ebola : une maladie qui se transmet trop facilement

Le virus Ebola se transmet par contact direct à travers les liquides comme la salive, la transpiration ou le sang de personnes infectées. Ainsi, pour les reporters qui doivent couvrir les avancées de la maladie en Afrique, les risques sont présents mais contrôlés jusqu’ici. Des journalistes qui ont pourtant travaillées en que journalistes de guerre disent même avoir peur de ce qu'ils appellent “l'ennemi invisible”. Pour se prémunir d’une contamination, ces journalistes doivent s'interdire tout contact humain, car serrer une main présente déjà un danger potentiel.

Peut-on envisager une pandémie?

Le scénario de propagation du virus Ebola à l'échelle internationale est envisageable. En Afrique, de nombreux ressortissants étrangers travaillent dans le commerce ou l'industrie notamment des personnes qui viennent d'Inde. Si le virus d'Ebola atteint ce pays, la situation serait catastrophique, car dans des métropoles comme Dharavi, 600 000 personnes vivent dans un bidonville de 223 hectares où les installations sanitaires sont précaires. Dans des pays comme les Etats-Unis, une épidémie du virus Ebola serait très vite enrayée, car le cas Nina Pham l'infirmière du Texas a permis aux pays occidentaux de revoir leur protocole en cas de maladie.